L'INTRODUCTION d'une
étude de document doit comprendre la présentation
de : la nature du support
(est-ce vraiment un document, donc un témoignage
d'époque, et de quel type de texte, image, etc. s'agit-il,
est-il fiable ? ) l'auteur
: (est-il
un témoin des faits relatés, ses propos sont-ils
neutres
ou partiaux ? est-il fameux ou anonyme ?) le contexte
: Où
et quand le document se situe-t-il ? (ici : dans la cité des
Athéniens, au Vème Siècle dit "le
siècle de
Périclès").
la consigne, reformulée de façon à
poser une
problématique. LE DEVELOPPEMENT
peut prendre la forme d'une explication linéaire.
Par exemple : on citera la
deuxième phrase, pour montrer que la démocratie
est le
gouvernement du peuple "dans l'intérêt de la
masse", donc
du plus grand nombre, et non "d'une minorité", puisque
l'égalité entre tous les citoyens qui
caractéise
ce régime (cette forme de gouvernement) permet que la
majorité puisse décider, même contre
les riches et
les nobles.
Cette égalité est assurée "par
les
lois", c'est l'isonomie comme par le partage du pouvoir selon "le
mérite" de chacun et sa "classe", c'est-à-dire sa
fortune
(isocratie) mais "nul n'est gêné par la
pauvreté"
et tout le monde peut rendre "des services à la
cité"
(sans doute grâce au misthos, indemnité
versée aux
magistrats sans fortune, aux juges et aux colons
envoyés
occuper les cités alliées, notamment). Selon
Périclès "la
liberté" est garantie car ce n'est pas la contrainte qui
oblige
à respecter les lois mais "une crainte salutaire", celle de
désobéir aux règles que le peuple a
fixé
par lui-même. Enfin, la cité
démocratique est
censée être équitable,
protéger les faibles
et assurer
"la défense des opprimés". Peut-être
une allusion
aufait que l'Aréopage, tribunal aristocratique, a perdu ses
prérogatives au bénéfice du tribunal
du peule
(Héliée).
LA POLIS Toute
cité
grecque a son marché et son assemblée du
peuple, mais aussi des temples : les historiens hésitent
à expliquer les origines (économiques, militaires
ou cultuelles ?) de ces entités, alors que les
traditions (Homère) font allusion à une
organisation
monarchique qui a depuis longtemps disparu au Vème
siècle
(tous les Grecs vivent alors en cités ou constituent, dans
quelques cas, des ethnies : peuples sans gouvernement mais
avec
une religion et des sanctuaires communs)
TELECHARGEZ LE
MODELE DU CROQUIS FAIT
LE 17/09
dans la Médiathèque,
rubrique cartes
un clic sur
"Méditerranée début"
ROME
ET ATHENES :
EN PARALLELE
Rome prétend avoir été
fondée en 753 avant
notre ère, avant même les réformes qui
ont permis
aux Athéniens de créer la première
démocratie, mais sans doute a-t-elle en
réalité subi dès l'origine l'influence
des
Etrusques
et a-t-elle eu, dans les premiers temps, des institutions monarchiques
(les rois mythiques de Rome sont les Tarquins, d'origine
étrusque d'après la légende).
Les Romains auraient enjolivé les faits pour dater la
fondation de leur cité de la plus haute antiquité.
Comme la cité de l'Attique qui lui sert de
modèle, Rome
promulgue des lois écrites afin que nul n'en ignore (une
réforme attribuée à Dracon, chez les
Athèniens) et que tous les citoyens soient contraints
d'appliquer les règles communes (DURA LEX SED LEX).
Comme Athènes, Rome protège la dignité
des
citoyens modestes (Solon aurait fait interdire la réduction
en
esclavage pour dette des Athéniens et donné plus
de
pouvoirs au tribunal populaire, Rome a prévu
l'élection par la plèbe - le peuple
des humbles -
d'un magistrat inviolable qui peut parler en son nom au
Sénat,
composé de nobles : le Tribun du Peuple).
Alors que les Athéniens sont gouvernés par
l'ecclesia
(assemblée du peuple) et répartis entre dix
tribus
assurant leur égalité et leur
dispersion
territoriale (réforme de Clisthène) les Romains
ne sont
pas partisans de la Démocratie et n'ont jamais
renoncé
à distinguer parmi les citoyens les riches et bien
nés (patriciens, sénateurs) et les pauvres
(plébéiens puis humiliores)
et
à accorder aux uns et aux autres des droits et devoirs
différents.
Les personnes fortunées, dans les cités grecques
comme
à Rome, ont à coeur de participer à la
direction
de l'état mais aiment aussi lui faire don d'une
partie de
leurs biens ; elles sont avides de la reconnaissance publique acquise
par ce biais (on leur érige notamment des statues sur le
forum
en guise de remerciement).
(SAINT) BERNARD
DE CLAIRVAUX
ET
LA REFORME GREGORIENNE
Issu
de l'ordre des Cisterciens et fondateur de l'abbaye de Clairvaux,
Bernard est très engagé dans la réforme dite
"Grégorienne" qui marque l'effort entrepris par l'Eglise pour se
transformer entre le Xème et le XIIIème siècle. Il
s'agit de purifier l'institution en imposant le célibat aux
prêtres et en améliorant l'instruction des clercs, mais
aussi la société en refusant le concubinage pour
promouvoir le mariage chrétien... Egalement
de préserver l'indépendance de l'Eglise, en refusant
que l'empereur et les rois se mêlent du choix des
évêques Enfin
d'appuyer les décisions prises par la papauté pour
proscrire le nicolaïsme (débauche, luxure) et la simonie
(trafic des sacrements).
voir les cours
de Géographie
SEE.SHORE
projet éducatif local de contextualisation des enseignements :
Participation d'une petite équipe au VOYAGE
CULTUREL A LISBONNE du 30 mars au 4 avril au cours duquel les grandes
découvertes seront scrutées ; voir le liste des
élèves inscrits
dès le 18/10 dans le cahier de
textes de Géographie
CHRISTOPHE COLOMB
Marin Gênois employé par la monarchie espagnole et
découvreur paradoxal de l'Amérique. S'il a accosté
aux Antilles à plusieurs reprises, un doute subiste sur sa
présence sur le continent...
Persuadé d'être en Asie, il désigne
les Caraïbes comme "les Indes occidentales" et refuse d'envisager
qu'il ait pu aborder sur des terres inconnues. C'est pourquoi le
Nouveau Monde ne s'est pas appelé "Colombie" mais est
nommé
d'après Amerigo Vespucci.
LA CONQUÊTE
DU MEXIQUE PAR LES ESPAGNOLS
Hernàn Cortes débarque à Veracruz en
avril 1519
en provenance de Cuba.
Il est à la tête d'une expédition forte de 11
navires, 16 cavaliers, 518 fantassins, 13 artilleurs avec 8 petits
canons, 32 arbalétriers, 13 arquebusiers, 110 marins et 200
Indiens et esclaves noirs comme auxiliaires de troupes. En outre, ils
emmènent 32 chevaux, 10 canons de bronze et 4 fauconneaux
(canons plus petits). Un Espagnol parlant le Maya les accompagne...
Les Espagnols débarquent d'abord au Yucatan,
évangélisent quelques tribus et obtiennent des esclaves,
parmi lesquels Marina dit La Malinche, maîtresse de Cortès
auquel elle donne un fils. Très vite capable de parler le
Castillan, la jeune femme sert d'interprète avec les autochtones
parlant le Nahuatl (la langue des peuples du Mexique central dont les
Aztèques) et joue un grand rôle dans la conquête..
Accueilli à Tenochtitlan comme un Dieu en novembre 1519,
Cortès apprend la révolte des Indiens de la région
de Véracruz puis l'arrivée de navires en provenance de
Cuba dont les occupants présentent Cortès comme
traître à son roi et demandent aux Aztèques de le
tuer ! Moctezuma est pris en otage et doit se reconnaître vassal
de Charles Quint.
Cortès quitte Mexico, y laissant une garnison, puis y revient
à la fin du mois de juin 1520 pour en être chassé
très peu de temps après suite à l'assassinat
de Moctezuma. C'est la "noche triste" (30 juin-1er juillet 1519) qui
oblige le conquistador à fuir ; mais il parvient à
échapper à ses poursuivants Aztèques (bataille
d'Otumba).
L'aide déterminée de la cité de Tlaxcala permet
à Cortès de recruter d'importants renforts
indigènes et d'organiser le siège de Tenochtitlan. La
ville se rend après cinq mois de résistance
acharnée le 15 août 1521. 120 000 à 240 000
Aztèques ont péri, et le dernier empereur
Cuauhtémoc est torturé en vain par Cortès, avide
de trouver les trésors dissimulés par ses ennemis
voir
les cours
de Géographie
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A PARTIR D'ICI
LES CONSIGNES DU DEVOIR DS3HG :
COURS
UNE RUPTURE AVEC LA
PENSEE MEDIEVALE Erasme, prince des humanistes L'Europe (de la fin du XVème
siècle et) du XVIème siècle est unifiée par
ses intellectuels :
des humanistes écrivent en latin, enseignent dans les
universités, apprennent les langues (vivantes mais aussi
anciennes) et publient des livres.
Erasme, précepteur de l'empereur charles Quint, est vu comme le prince
(le premier) des enseignants et savants de l'époque, toujours
à la recherche de la vérité. L'Europe des papes de la Renaissance
et de
Michel Ange
L'Eglise du XVIème siècle
est très engagée dans les affaires temporelles
(le pape est un souverain comme les autres, les évêques
sont des seigneurs et des puissances
politiques)
mais est très exposée
aussi aux critiques des humanistes :
elle commence une réforme spirituelle
(c'est le Concile de Trente qui siège entre 1545 et 1563).
Michel Ange,
peintre génial de la chapelle Sixtine, au plafond de laquelle
il représente Dieu comme un viellard et Adam comme un
jeune homme (puisque "l'Homme est
créé à l'image et ressemblance de Dieu")
est un artiste typique de la Renaissance, par conséquent
polyvalent, devenu le décorateur des grands travaux du pape
Jules II
(ce dernier, ennemi personnel d'Alexandre VI, lui succède
et rase l'église St-Pierre de Rome pour la faire
rebâtir, confiant le chantier à Bramante).
GALERIE DE PORTRAITS DES BORGIAS
Alexandre VI
^^Cliquez ^^ sur le portrait d'Alexandre VI
par Titien (ci-dessus) pour accéder à un site consacré à la
légende noire des Borgias.
Le pape serait, selon certaines rumeurs non vérifiables mais qui
en disent long sur sa réputation, décédé en
1503 après avoir bu une coupe de poison qu'il destinait à
un autre.
Lucrèce Borgia
Giulia Farnese
Cesare Borgia
JOYEUX
NOËL
ET
BONNE ANNÉE
voir
les cours
de Géographie
IE3H
LE PLAN DU DÉVELOPEMNT ATTENDU
1. Népotisme, simonie : les abus de l'église
catholique qui sont à l'origine des disputes puis des guerres de
Religion
2. Les critiques des Humanistes (parmi lesquels Erasme) qui lisent les
textes et dénoncent les manquements de l'Eglise, ses erreurs,
voire (pour les gnostiques) son incapacité à
interpréter correctement la parole divine et la
protestation de Luther (fondateur d'une nouvelle église)
3. Le division, à partir de 1600, de l'Europe occidentale en
trois vastes domaines : catholique, luthérien et calviniste (ce
qui sépare ces deux branches du protestantisme) UN PARAGRAPHE ARGUMENTÉ doit comprendre
systématiquement :
1 l'affirmation d'une idée ou l'énoncé d'un fait
2 son explication (sa reformulation)
3 la justification du propos (par le raisonnement et/ou
l'exemplification)
SYNTHESE n°6H
L'état moderne
DEFINITION
c'est tout à la fois l'État tel qu'il se présente
à l'époque moderne
et une structure complexe définie par les
caractériqtiques suivantes, quelle que soit l'époque
considérée.
- C'est un état, donc une orgnisation comprenant un
territoire, une population, et dont le gouvernement est souverain
(indépendant)
- Qui dispose d'une fiscalité publique : des impôts
dont le montant est fixé par la Loi sont demandés
à certaines catégories d'habitants, leur utilisation ne
doit pas être privée
- Dont l'existence (et les exigences fiscales) sont
acceptées/consenties par la population (soit par des
assemblées la représentant soit par d'autres biais)
- Dont la dimension est beaucoup plus vaste que celle des cités
de l'Antiquité
- Qui suppose, comme dans la cité antique, l'existence d'une
société politique, soit un ensemble d'organisations
autonomes - non liées au gouvernement - et dont les buts ne sont
pas lucratifs mais servent l'intérêt collectif
TROIS POUVOIRS
éxécutif : gouverner / législatif : faire la
Loi / Judiciaire : dire le Droit (interpréter la Loi)
ABSOLUTISME
pouvoir absolu
(littéralement "délié)
donc sans limite théorique : dans les faits le pouvoir
monarchique concentre les trosi pouvoirs mais est limité par la
Coutume et par l'obligation, pour le Roi très
Chrétien, Lieutenant de Dieu sur Terre, de ménager
l'Eglise et de se conformer à la morale chrétienne
des monarques affaiblis par les
discordes religieuses : Henri II François II 1559
Charles
IX 1560-1574 Henri III 1574-1589
un roi restaurateur de l'ordre public :
Henri IV
1589-1610
la régence de Marie de Medicis
puis, dès 1624,
le gouvernement de Richelieu sous :
Louis XIII
1610-1643
la régence d'Anne
d'Autriche et la Fronde des Grands contre le gouvernement de Mazarin
puis le règne personnel du
roi-soleil à partir de 1651:
Louis XIV
1643-1715
voir
les cours
de Géographie
POURQUOI L'ADMIRATION DE VOLTAIRE POUR
L'ANGLETERRE ?
C'est une terre d'asile pour les philosophes Français, qui n'ont
pas le droit d'exprimer librement leur pensée dans leur propre
pays.
C'est une terre de tolérance religieuse (du moins en apparence :
car de nombreuses églises protestantes y cohabitent, mais
les
catholiques y sont
très mal vus).
C'est une terre libre car le Parlement contrôle le roi, qui ne
peut même déclarer la guerre sans son autorisation (une sorte de contrat, comme
celui que souhaite le philosophe Genevois Rousseau, deuxième
"grand homme" entré au Panthéon, existe entre le roi et
ses sujets).
C'est un régime modèle car les trois pouvoirs sont
séparés
(celui de faire la Loi, de l'Exécuter c'est-à-dire de
gouverner et de Dire le Droit) Une séparation
conforme aux souhaits de Montesquieu, lui-même influencé
par Locke, qui y voit une condition nécessaire pour dire d'un
État quelconque qu'il possède "une constitution".
C'est enfin un royaume qui garantit la liberté d'expression
alors que la censure règne encore en France, où les
intellectuels doivent converser dans des lieux privés
(les salons) et faire imprimer leurs écrits à
l'étranger.
voir
les cours
de Géographie
Semaines14 à 19 SECONDE 15
Fin du chapitre sur l'affirmation d'un modèle
britannique conduisant
à une
"révolution atlantique"
DEVOIR PRÉPARATOIRE
LIBRE - DF4 "à rendre
le 6 mai "
d'après Pronote mais en réalité, à
étudier de préférence avant la classe virtuelle du
4 (l'exercice sera
évalué ENSUITE puisque donné à refaire par
le biais d'un formulaire en ligne ou d'un devoir classique en cas de
réouverture du lycée)
WASHINGTON ET LAFAYETTE, CITOYENS DES DEUX MONDES
I - Trouvez qui est l'épouse de La Fayette et qui
est le Duc d'Ayen, à quels âges les époux se
marièrent. Relevez ensuite sur le réseau des
réseaux, dans ce
site états-unien consacré au Marquis de La Fayette,
une caractéristique qui fait de ce mariage aristocratique
une relation singulière, différente des
unions matrimoniales de ce temps et de ce milieu, puis
une attitude de M. de Lafayette attestant pourtant qu'il agit
comme un noble aux moeurs très libres, comme la plupart des
courtisans et des "grands noms" de son temps. Quel
épisode en particulier souligne la qualité de
l'attachement que lui témoigne son épouse ?
En quoi
vous semble-t-il que Lafayette ait par ailleurs
défendu la
liberté
des Femmes ?
II - Pourquoi le nom de Lafayette est-il écrit de deux
manières différentes, l'orthographe "La Fayette"
étant aujourd'hui la plus fréquente en France
(pp 218-219) alors que lui-même préférait
l'autre version ?
Quelles sont les motivations politiques de Lafayette dans son
action en Amérique, et enquoi sont-elles en partie utopiques,
d'après ses mémoires (doc2 page 218) et le choix de son
officier d'ordonnance
(doc5 page 219) ?
III - Quelles fonctions officielles successives ont été
détenues par George Washington ? Voir le document 5 page 215
pour répondre aux questions
suivantes : Quel est le but du gouvernement américain selon
Washington ? Quel principe et quelles institution les
Américains doivent-ils absolument conserver selon lui ? Quelle
doit être la politique étrangère des Etats-Unis ?
IV - Lire cette
page issue de la revue "Grands Personnages"
et expliquez en quoi
Lafayette semble être un précurseur,
tant à la cour
qu'aux yeux de Voltaire et des philosophes, quand
il revient d'Amérique en janvier 1779.
De quelle qualité
semble-t-il tirer le prestige dont il jouit
auprès des insurgés Américains et des commandants
adverses ?
On
dit qu'il aurait tiré le premier coup de canon lors de la
bataille de Yorktown : pourquoi est-ce un symbole important ?
V - Washington comme Lafayette ont marqué la
postérité. Donnez un exemple de l'influence durable de
l'oeuvre de chacun d'entre eux
(capsule Sec15n4). voir
les cours
de Géographie
Semaines 20 et 21 SECONDES 15
Chapitre VII sur les
Lumières et le développement scientifique
RESSOURCES
EN LIGNE SUR GALILEE :
LA MACHINE A VAPEUR
Denis
Papin
apparaît encore comme un exemple de ces savants du XVIIème
Siècle dont les tâtonnements ont
précédé la révolution industrielle (mort
vers 1712, il a posé dès 1690 toutes les bases de la
machine à vapeur ; c'est un intellectuel mais aussi un artisan
de Génie et un touche-à-tout typique, qui tâche
d'être un esprit universel). Ses contemporains n'ont pas
mesuré toute la portée de ses découvertes,
mais il a sans doute réalisé le premier une machine
à vapeur qui fonctionnait. Formé par les
Jésuites, Denis Papin est devenu médecin mais n'a pas
exercé son art ; il a travaillé à
l'Académie des Sciences de Paris, s'est exilé en
Angleterre puis en Allemagne, comme beaucoup d'autres Protestants,
inquiets de la révocation de l'édit de Nantes.
Thomas Newcomen est un Britannique qui
incarne le type du technicien du
XVIIIème Siècle ; Il est le mécanicien qui a
véritablement « inventé » en
1711 la
"pompe à feu" première machine à vapeur
utilisable et économiquement rentable (celle du
précurseur Thomas Savery était efficace mais très
gourmande en charbon).
Newcomen a imaginé et construit une machine à
balancier dans le but pratique d'éviter l'inondation des
galeries de mine, et a rendu possible l'extraction du charbon
à de plus grandes profondeurs : il en aura installé une
centaine
environ, quand il meurt en 1729. Dès 1721, une pompe de ce type
est mise en oeuvre sur le continent, en Belgique.
James Watt est un ingénieur Ecossais qui perfectionne
la machine : c'est l'un des « spécialistes du brevet
»
qui apparaissent avec le décollage des industries. Il
améliore le rendement de la machine à vapeur, grâce
au condenseur, à la bielle et à la
roue, s’associe à des capitalistes et fait fortune.
Ses
machines sont 500 environ en fonctionnement vers 1800 et leurs
performances amorcent véritablement la révolution
industrielle. Watt introduit la notion de
cheval-vapeur ; les
polémiques autour de la paternité réelle des
inventions qu'on lui attribue sont caractéristiques de
l'histoire des sciences à la période capitaliste : elles
annoncent les controverses futures autour de la
personnalité de Thomas Edison, par exemple.
Semaine 22 SECONDES 15
Chapitre
VIII
sur
l'Ancien Régime Social
A partir du mois de juin arrêt des
télé-conférences
Un approfondissement de l'étude de la traite des Noirs est
proposé
(voir dans le cahier de textes d'EMC)
SYNTHÈSE
DES RÉSULTATS DU
TÉLÉ-ENSEIGNEMENT ENTRE MARS ET AVRIL
EN GÉOGRAPHIE
en Seconde 15
pourcentage d'élèves
non évalués et considérés globalement comme
absents
4 % (un seul sur 27) pourcentage d'élèves
peu évalués : un seul devoir rendu
44 % pourcentage
d'élèves pouvant avoir une moyenne durant la classe
à distance, car ayant rendu au moins deux
productions écrites
52 %
Retour en présentiel
différé en Juin.
On pensait travailler dans ce cadre en EMC
et poster en ligne les exposés réalisés par les
élèves mais les cours sont donnés à des
élèves différents de ceux pris en charge avant le
confinement et, d'autre part, il n'est pas possible de mettre à
disposition les salles informatiques.
Compléments
aux cours de P-LVanderplancke
http://etxealaia.franceserv.com
Mardi 3
septembre
[17 h - 17 h 55]
ACCUEIL
DE LA CLASSE
Explication
du fonctionnement du cahier de textes et rappel
des conditions de l'évaluation,
présentation rapide
du programme et de la répartition horaire
premier chapitre du
Thème
1
Le monde
méditerranéen : Empreintes de
l'Antiquité et du Moyen Age
CHAPITRE I
"LE PRIVILEGE
DE LIBERTE"
(François Jacques) :
L'héritage gréco-romain
Jeudi 5
septembre
[17 h - 17 h 55]
semaine 36
La
Méditeranée voit naître la civilisation
hellénique et est au coeur de l'empire romain. Jusqu'au
Moyen
Age, c'est Jerusalem qui passe pour être "le
centre" du monde, que les trois religions du Livre (Juive,
Chrétienne et Musulmane) se disputent.
Lancement
: Périclès
réélu général (on dit
"stratège") par les
citoyens Athéniens durant vingt cinq ans, son casque rappelle
ses fonctions et masque peut-être un
défaut physique
explication des
"pavés blancs" : les contenus
présentés sous cette forme dans
le cahier de textes font
l'objet d'un contrôle de
connaissances dans le cadre de petites évaluations de format
court dites "interrogations
écrites" (des
QCM le plus souvent) tandis
que les pavés
gris montrent le plan des leçons et
(en bleu) les contenus destinés à nourrir la
réflexion des élèves en vue de
produire des
devoirs rédigés plus longs, comparables aux
exercices
demandés à l'examen
Vocabulaire
:
Reformulation et
problématisation du sujet
SYNTHESE
n° 1H
CHRONOLOGIE
ET
PÉRIODISATION
Préhistoire
: le passé avant l'écriture, et la science qui
l'étudie... Histoire
ancienne (Antiquité) : jusqu'en 476 (dernier
règne d'un empereur en Occident) Histoire
médiévale (Moyen Age)
de 476 au XVème siècle
(vers 1492) Histoire
moderne
du XVème au XVIIIème siècle
(révolutions américaine et française) Histoire
contemporaine
depuis 1789
LA REFORMULATION DU SUJET :
EMPREINTES ANCIENNES ET MÉDIÉVALES
Les empreintes
de
l'Antiquité et du Moyen Age sont les héritages et
influences visibles de ces périodes à
l'époque moderne.
On peut entendre par "période
moderne"
les temps présents (au sens trivial) ou, du point de vue des
Historiens, la période comprise entre l'ère
médiévale (vers 1492) et l'époque
contemporaine
(depuis 1789).
La Grèce
a
inventé la citoyenneté et Athènes a
expérimenté pour la première fois, au
Vème
Siècle avant note ère, une forme de
démocratie. Rome
est un
empire qui a semblé accorder
généreusement sa
citoyenneté à l'ensemble de ses habitants mais
qui a
maintenu l'esclavage et réduit la liberté d'une
grande
partie des humbles (citoyens pauvres)
L'Occident
est la partie
occidentale du bassin méditerranéen,
marqué par
l'usage du latin, devenu très largement catholique au Moyen
Age.
L'Orient est, à l'Est de l'Europe, une région
administrée en Grec dès l'Antiquité
Romaine, puis
par l'empire byzantin au Moyen Age, séparée
religieusement de l'Occident depuis 1054 (schisme entre "les
catholiques et les orthodoxes").
Un privilège
est en
Droit une exception à la loi commune (encore
appelée une
dérogation) qui n'est pas toujours avantageuse pour le
bénéficiaire
Mardi 10
septembre
[17 h - 17 h 55]
Lecture
de la première phrase, du paratexte et de la consigne,
débat sur le sens du document et sa présentation
semaine 37
I -
Le siècle de Périclès
(Vème
siècle avant Jésus Christ) point
de passage pp 26-27
A
- L'inventeur de la Démocratie ? Etude
du texte : L'éloge de la Démocratie COURS (NATURE ET AUTEUR)
Un
discours rapporté par le célèbre
historien grec
Thucydide, que Périclès
aurait prononcé devant les Athéniens à
la veille
de la guerre du
Péloponnèse (contre Sparte).
Réputé sérieux
Thucydide est un
contemporain de
Périclès, stratège et citoyen
influent qui domine la
cité des Athéniens au Vème
Siècle, et
comme lui un fervent partisan de la démocratie.
Périclès
convainc ses concitoyens d'adopter cette
forme de gouvernement, jamais expérimentée avant
le
Vème siècle, et entend l'exporter par la force
des armes
car elle serait supérieure, enviée du reste par
les
autres Grecs....
SYNTHESE
n° 2H
Périclès est
un très bon orateur et un personnage très
séduisant. Il est capable de persuader par la parole les
citoyens athéniens. Ses adversaires l'accusent de faire des
promesses intenables et de mentir au peuple avec démagogie.
Il est belliciste et impérialiste (convaincu
qu'Athènes
est supérieure aux autres cités et a le droit de
les
conquérir).
LE CONTEXTE
DE LA GRÈCE CLASSIQUE
Athènes est une cité
grecque,
c'est-à dire un état de langue grecque,
dirigé par ses habitants et
désigné suivant leur nom (on dit et on
écrit
toujours "les Athéniens" comme on dira "les Corinthiens, les
Thébains, etc"). Le territoire
de chaque cité grecque comprend dans
l'antiquité une ou plusieurs villes et des zones rurales.
Les Athéniens sont les premiers à
expérimenter la
Démocratie, régime dans lequel tous
les citoyens sont normalement égaux entre eux.
La plupart des magistrats
athéniens (chefs et admnistrateurs de la Cité)
sont
tirés au sort parmi les citoyens, quelques uns sont
élus
(notamment les dix
stratèges
choisis chaque année et commandant l'armée) et
certains,
à partit du Vème siècle, sont
indemnisés,
pratique qui, selon les ennemis de la démocratie,
favoriserait la
corruption (malhonnêteté de juges
qui se laisseraient acheter, etc).
Jeudi 12
septembre
[17 h - 17 h 55]
Lecture
de la suite du texte découvert Mardi,
interprétation et contextualisation du document
Distribution
d'un schéma des institutions et d'une biographie de
Périclès
un homme exceptionnel par la modernité de sa
pensée
(panhellénisme, féminisme) et la
qualité de son
entourage, célèbre aussi par son rôle
dans la
reconstruction des monuments de l'Acropole et son parti-pris
démocratique, qui l'amène à faire
instituer une
indemnité (le misthos) pour que les citoyens
pauvres puissent être magistrats
INTERROGATION
ECRITE
QCM sur les synthèses
n° 1 et 2
- IE 1H
COURS
B -
Les Athéniens :
une démocratie directe Les
Athéniens
font eux mêmes leurs lois (dans le cadre de
l'assemblée du peuple, ou ecclesia, ouverte à
tous, mais
fréquentées surtout par les citadins vivant au
chef-lieu,
donc à proximité immédiate de
l'Acropole et de la colline de la Pnyx, là où se
réunit l'assemblée, et par les plus
fortunés
des habitants de
la périphérie rurale). Ils exercent
également par
eux-mêmes le gouvernement. Au contraire, dans nos
démocraties contemporaines : un parlement élu
fait la
loi, un gouvernement élu l'applique (démocratie
indirecte).
C
- Les Athéniens : une cité grecque
élitiste et impérialiste ?
Athènes est une cité élitiste en ce
sens qu'un
petit groupe de 40 000 citoyens environ (en comptant épouses
et
enfants des hommes concernés) forme le demos (peuple) et
administre seul un état rassemblant 200 à 400 000
âmes. Les métèques (libres mais non
citoyens) sont
en Droit assimilés à des mineurs et les esclaves,
très
nombreux, n'ont en principe aucune responsabilité dans la
cité.
D'autre part, l'exercice des fonctions étant très
coûteux, ce sont les citoyens les plus riches qui accaparent
les
magistratures les plus importantes, malgré le tirage au
sort, ce qu'ils justifient en faisant des dons
importants à
la cité, qui les en remercie ostensiblement, et en assumant
les
charges les plus lourdes (armer un bateau de guerre, voire
plusieurs,
quand la classe moyenne se contente de servir comme fantassin).
Les Athéniens sont impérialistes car ils dominent
économiquement leurs voisins (la cité est une
puissance
maritime, enrichie notamment par le trafic des esclaves) et croient
légitimes leur entreprise de conquête des
cités
égéennes (700 des 1000 cités grecques
du
Vème siècle sont situées en mer
Egée : ce
sont des îles ou des états littoraux) converties
à
la Démocratie
et occupées par des garnisons athéniennes
(appelées "clérouquies").
Mardi 17
septembre
[17 h - 17 h 55] semaine 38
Les notes en rouge
(à droite) correspondent à des explications dont
le
résumé ne figure pas dans le cahier de textes,
mais qui
doivent faire l'objet d'une prise de notes autonome Les
textes en violet (plus à gauche) proposent des
réponses à des devoirs longs qui seront
donnés
ultérieurement à faire - en classe ou
à la maison
Athènes est une cité grecque presque comme les
autres :
- les
Athéniens sont des Ioniens (comme la plupart des
Grecs
d'Asie) mais se considérant comme des autochtones (alors que
la
plupart des cités grecques ont conservé le
souvenir
d'antiques migrations et mentionnent "les Pélages" comme
ayant
été les premiers habitants de la Grèce
actuelle).
- Il sont sauvé la Grèce au IVème
siècle
quand les Perses menaçaient son indépendance
(batailles
de Marathon et Salamine) bâti une alliance
défensive vec
les cités de la Mer Egée puis
décidé, au
IVème siècle, de confisquer le trésor
de la Ligue
de Délos (pour reconstruire les monuments de l'Acropole) et
d'imposer à leurs alliés un régime
démocratique et la présence de garnisons
- leur cité est plutôt grande (2400 km2) alors que
trois
cités grecques sur quatre sont d'une superficie
inférieure
à 100 km2
(carte : voir le lien dans la marge)
D - Les Athéniens :
une longue postérité
prise
de notes : La ville est
aujourd'hui encore un centre touristique de premier ordre et l'on a
par ailleurs conservé le souvenir des réformes
(attribuées
à Dracon, Solon puis Clisthène) qui, selon les
Athéniens du Vème siècle, ont rendu
possible la
démocratie.
Vue
oblique de l'Acropole (état actuel)
COURS II - CARTE : LES
EMPREINTES ANTIQUES ET MEDIEVALES EN MEDITERRANEE Légende
1 - L'héritage gréco-latin Les
régions connues des Grecs du Vème
siècle Les grandes
subdivisions du monde au temps de Périclès La Perse, le
grand état asiatique : conquis, puis
hellénisé
et démembré par Alexandre au IVème
siècle, mais reconstitué plus à
l’Est et
adversaire résolu de Rome La mer au
coeur de la civilisation hellénique (puis « Mare
Nostrum » des Romains) Des courants
commerciaux intenses dès le Vème siècle Beaucoup de
territoires encore totalement inconnus au
Vème
siècle Des
régions très mal connues quoique
décrites par les voyageurs TRAVAUX
PRATIQUES n° 1
POUR LE 19 - TP 1H
Terminez le croquis entrepris ce jour en coloriant le fond de carte
Jeudi 19
septembre
[17 h - 17 h 55]
TRAVAUX
PRATIQUES TP1H Evaluation
de la production graphique, et vérification des cahiers ou
classeurs
COURS 1 -
L'héritage gréco-latin
(suite) L'Attique et
le
territoire des cités alliées aux
Athéniens au
Vème siècle : un empire
égéen, une
Grèce démocratique et maritime Le reste de
la Grèce au Vème siècle, des
cités souvent liées à Sparte Une
expansion lointaine :
les régions faiblement hellénisées au
Vème
siècle, vues comme barbares mais où des colonies
grecques
existent déjà Les
Carthaginois,
puissance commerciale concurrente des Grecs, rivale des
Athéniens en Sicile, puis adversaire de Rome avant
d’être soumis
Les limites de l’empire romain à la mort
d’Auguste (14)
Les conquêtes des successeurs d’Auguste
conservées
à l’avènement de l'empereur Constantin
(306)
Vendredi
20 septembre
[12 h 10 - 13 h 05]
cours
exceptionnel
(sur le créneau de l'EMC en Seconde 1) CORRECTION
IE 1H
et restitution des Travaux Personnels remis le 19 au professeur.
Mardi 24
septembre
[17 h - 17 h 55]
semaine 39
COURS 2 - "Le temps des
cathédrales" (G. Duby)... et des mosquées Le
monde arabo-musulman au XIème siècle : un Islam
conquérant L’empire
byzantin
(dit empire romain) au XIème siècle, continuateur
des
traditions antiques (de langue grecque et de religion orthodoxe) mais
chassé hors d’Afrique, d’Italie et de
Sicile
L’Occident, latin et catholique Ses
principaux royaumes
(Germanie, Italie et Provence réunies dans le Saint-Empire,
qui
prétend, comme Byzance, continuer Rome)
3 - Des lieux toujours emblématiques (aujourd'hui) des
échanges culturels entre civilisations
DES LIEUX EMBLEMATIQUES
Trois villes placées au centre du monde
dans l’Antiquité et au Moyen Age.A :
Athènes, plus
prestigieuse de toutes les cités grecques, devenue capitale
de
la Grèce moderne / R : Rome, « caput mundis
» :
cité conquérante et, après la chute de
l’empire d’Occident en 476, siège de la
papauté, devenue capitale l’Italie
moderne / J :
Jerusalem : centre de l’univers pour les
géographes de
l’Antiquité et du Moyen Age, ville sainte pour les
trois
religions du Livre
Des capitales califales
successives pour tenter de gouverner le monde arabe 1.Damas 2.Bagdad
3.Le Caire 4.Cordoue 5.Tunis
Des villes au destin
imprévu
Istanbul, turque et musulmane depuis le XVème
siècle,
mais héritière de la Constantinople des empereurs
romains
d’Orient. Venise, grande puissance commerciale et politique
au
temps des croisades. Paris, siège de la monarchie
capétienne, principale puissance de l’Europe
féodale, modeste agglomération devenue une
métropole mondiale.
SYNTHESE
n° 3
ANTIQUITE, MOYEN ÂGE ET TEMPS MODERNES EN
MÉDITERRANÉE
Jeudi 26
septembre
[17 h - 17 h 55]
Manuel
: pages 38 et 39
Reformulation
:
Rome est un
état universel
dans la mesure où, pour les Anciens, son
pouvoir s'étend
"au monde entier" mais surtout, pour nous, parce que
tous ses habitants, voire tous les hommes, ont vocation à
devenir
citoyens Romains (la collation du Droit de Cité
est très généreusement
octroyé par les empereurs, d'abord aux alliés et
aux élites, puis à tous
les sujets de l'empire, en 212).
Les empereurs sont d'ailleurs d'origine très
variées :
certains sont Arabes, Libyens, etc. tandis que Rome tolère
toutes les religions et se montre libérale quant aux moeurs
et
traditions qu'elle admet. Rome
est un empire au sens où elle est un état territorial
:
non pas une
cité et des alliés,comme dans le cas de l'empire
des
Athéniens, mais une entité politique
regroupant des
centaines
de cités ou d'autres territoires, soumis à la
même
loi.
Rome assure son unité par un culte public au
Génie de la
Cité et aux empereurs morts et divinisé, lequel
culte
assure notamment l'intégration
des femmes
et des affranchis. L'état tolère toutes
les
religions pourvu qu'elles n'empêchent pas leurs
fidèles de participer au culte de Rome.
INTERROGATION
ECRITE
QCM sur les synthèses n° 1 à 3
IE 2H
COURS
III
- Rome, premier empire universel (de 14 à 476, en Occident)
Rome
est une civilisation brillante et une cité puissante
paradoxalement issue d'un peuple d'Italie centrale assez obscur : les Latins.
Coincés entre les Grecs (au Sud) et les Etrusques (au Nord)
et
souvent menacés par les Gaulois cisalpins (Italie
septentrionale) les Romains sont au départ des
ruraux
vivant dans quelques villages répartis sur sept collines
autour
du Tibre.
Le récit légendaire de leurs origines
(rapporté
notamment par Tite-Live) fait remonter la fondation de la Ville -
l'Urbs en Latin - à 753 avant notre ère (Rome
date les
événements à partir de ce moment : AB
URBE
CONDITA) et attribue à Remus et Romulus, ses fondateurs, des origines troyennes,
dans le but évident de donner une ancienneté et
une
ascendance prestigieuses à un peuple qui admire et
imite
les Hellènes. Eloignée
de la mer
(ce qui posera des difficultés, notamment pour importer le
blé nécessaire à l'alimentation de
cette ville
énorme située dans un pays pauvre,
ravitaillée
depuis la Sicile ou l'Afrique) Rome ne peut s'enrichir par le commerce
mais doit son ascension à la force de ses armes. Quoique
dangereusement menacée par Carthage (guerres puniques) la
cité est finalement victorieuse de tous ses
adversaires
grâce au courage, à la discipline et à
l'opiniâtreté de ses citoyens et conquiert tout le
pourtour du bassin méditerranéen.
A - Le principat d'Auguste et la
transformation de la "République romaine" au premier
Siècle point
de passage pp 38-39 Auguste
est vu comme le premier
empereur romain.
Il est d'abord appelé (par les historiens) Octave ; c'est le
fils d'une nièce de
Jules
César, qui le fait éduquer comme tous les
aristocrates de
son temps (il parle et écrit couramment le Latin, mais aussi
le
Grec) puis il est désigné comme
l'héritier du
conquérant de la Gaule et de l'Afrique (France et Tunisie
actuelles), qui en fait par testament son fils adoptif. A la
mort
de César, assassiné en 44 parce qu'on le
soupçonne
d'aspirer à la royauté, Octave devient Octavien
(toujours pour les
Historiens, car ses contemporains l'appellent dès lors tout
simplement
César)
puis, ayant triomphé - malgré une
santé fragile et avec l'aide d'amis brillants tels que Agrippa
et
Mécène - des guerres civiles
consécutives à
la mort de son grand oncle, il reçoit en 27 les titres
d'Auguste
(illustre) et de Princeps (premier des citoyens). Il dirige seul
l'empire, tout en affectant de se comporter en simple citoyen et de
voir dans
les sénateurs et les autre magistrats des
collègues.
La
République (Res publica ou
politeia en Grec)
est le régime de la cité (civitas en Latin, polis
en Grec
) qu'Auguste a fait mine de restaurer. En
réalité, loin
d'avoir fondé une dynastie, il a pourtant
transformé en profondeur le
régime, en cumulant l'ensemble des gandes magistratures
(consul,
proconsul, censeur, tribun du peuple...) et a
"régné" en
concentrant entre ses mains des pouvoirs et une autorité
qui,
avant lui, étaient partagées entre plusieurs
magistrats.
Il a aussi organisé le culte du Divin César et de
Rome,
pris le titre de Grand Pontife et accepté d'être
divinisé après sa propre mort
(c'est l'apothéose, votée par le
Sénat, qui
deviendra une tradition s'agissant de tous les "bons " empereurs).
Officiellement, à son décés, en 14, le
choix du
meilleur citoyen incombe toujours au Sénat de Rome, mais
l'autorité de ce
dernier est très affaiblie et il accepte sans discussion
l'avénement de Tibère, héritier
privé
d'Auguste (l'empire est définitivement fondé et
si
le sénat désigne encore quelques
gouverneurs de
riches provinces : les proconsuls d'Afrique et d'Asie, notamment,
la carrière de ses membres et la désignation
des gouverneurs de la plupart des provinces, légats
d'Auguste,
dépendent du prince, en principe l'héritier de son
prédécesseur, mais dont le choix doit cependant
être validé par les sénateurs).
Mardi
1er octobre [17 h -
17 h 55]
semaine 40
A partir de 238 les difficultés à gouverner
l'empire
s'aggravent (multiples invasions barbares et nombreuses usurpations car
l'empire n'est pas officiellement héréditaire et c'est
l'armée qu, de facto, désigne le plus souvent le prince
pour s'en détourner s'il est vaincu au combat)
mais la crise
est surmontée provisoirement par Dioclétien, lequel
instaure
la Tétrarchie (un collège de quatre empereurs gouvernant
ensemble).
Après l'échec définitif de ce système, Constantin
(306-330) parvient à réunifier l'état en
mettant fin aux
persécutions contre les Chrétiens, puis en fondant une
seconde
Rome (Constantinople) et en se réconciliant avec les
sénateurs. point de passage
pp 48-49
C'est
Théodose qui, quelques décennies plus tard, divise
l'empire en deux domaines séparés (Occident et Orient) et
impose par la force le catholicisme
(persécutant les païens).
Seul l'empire d'Orient se prolonge au delà du Vème
siècle : c'est, pour les historiens, l'empire de "Byzance"
(détruit en
1453 seulement par les Turcs).
B -
La crise du IIIème siècle et
l'avénement de
Constantin : vers un empire monarchique et théocratique
COURS
Au
début du IIIème siècle, en 212, tous les
Romains obtiennent le titre de citoyen de l'empereur Caracalla, qui
affirme agir dans le but d'unifier l'empire en associant tous les
habitants au culte de Rome. Mais la générosité de
la mesure est discutée : les citoyens paient en effet des
impôts (sur les héritages) que les non citoyens n'ont pas
à verser. Elle pourrait aussi avoir eu pour effet pervers de
détourner les pérégrins (habitants libres mais non
citoyens) du service militaire...
C -
L'épanouissement d'une civilisation gréco-romaine
raffinée et centrée sur la mer
Méditerranée mais
dont l'essor du christianisme ébranle l'unité et
les
valeurs
Les chrétiens représentent pour les Romains une sorte de
superstition et non pas une vraie religion : car ils refusent de
participer au culte de Rome et des empereurs, de porter les armes, et
haïssent l'inactivité (Augustin, qui meurt en 430, impose
en effet le terme
péjoratif d'oisiveté - OTIOSITAS - pour le
substituer au mot désignant les loisirs de l'honnête homme
:
OTIUM, et diffuse l'idée que le travail est un devoir pour tout
homme, et non une
torture infligée seulement à l'esclave).
Les païens récusent "les moeurs juives" des premiers
chrétiens accusés de manquer de patriotisme et longtemps
persécutés avant de devenir à leur tour
persécuteurs.
SYNTHESE
n° 3H
Le mode de vie romain est très
influencé par la Grèce, dont Rome partage l'idéal
politique (la cité) et dont elle admire la langue et la culture.
Le Grec reste la langue de l'état dans tout
l'Est de l'empire, et est pratiqué par les élites de
l'ensemble des provinces
Comme les Grecs, les Romains désignent comme
étant des "barbares" les étrangers parlant une autre
langue que la leur mais eux ont coutume d'accorder
généreusement le droit de cité aux populations
ralliées (gallo-romaines
et ibériques, notamment).
Les grandes agglomérations romaines sont alimentées en
eau grâce à des aqueducs souvent spectaculaires et les
thermes (des piscines chauffées mais aussi des salles de sport
et des bibliothèques) sont un centre de sociabilité
majeur pour les Romains, par ailleurs passionnés des jeux
du cirque (combats de gladiateurs, etc.).
Rome (l'Urbs) compte sans doute un million d'habitants, voire davantage.
.
LA
CIVILISATION GRECO-ROMAINE
Les habitants de l'empire romain vivent le plus souvent dans des
cités (la cité :
appelée polis en Grec,
dans la moitié orientale de l'empire, et civitas en latin, dans la
moitiè occidentale, se caractérise par un
régime d'administration directe (politeia
en grec, res publica en
latin) par des magistrats
représentant les citoyens, lesquels sont égaux entre eux,
qu'ils viennent dela ville (urbs/asty) ou du territoire rural de la cité
(chora/ager).
A l'époque impériale, le peuple
(demos/populus) ne
joue qu'un rôle limité dans la conduite des affaires et
les citoyens ne siègent plus guère en assemblée (ecclesia/comices) pour élire
les magistrats ou débattre sur la place centrale du chef
lieu (agora/forum). Le conseil
gouvernant la cité (boulé/curie) est formé de conseillers (bouleutes/décurions)
recrutés parmi les notables suffisamment fortunés pour
supporter les charges.
Le citoyens sont tout à la fois citoyens de Rome et de leur
cité de résidence, mais quelques hommes libres demeurent "étrangers au Droit romain"
car ils ne vivent pas dans une cité : ce sont les pérégrins
(très minoritaires à partir de 212, date de l'édit
de Caracalla).
A Rome se tient le Sénat,
où siègent les plus riches citoyens de l'empire, tenus de
convertir une part de leur fortune en terres agricoles situées
en Italie et de servir l'état (comme gouverneurs de province,
officiers, etc.). Cette assemblée est censée
choisir l'empereur, édicter des lois et voter l'apothéose (la divinisation) des
princes décédés. Au cours de la crise du
IIIème siècle, les empereurs - parfois de simples soldats
étrangers à la classe sénatoriale - ont tendance
à s'opposer aux sénateurs et à confier la
direction de l'empire à des affranchis puis à des chevaliers
(issus de familles exerçant la fonction de décurion).
Constantin fait figure de premier empereur chrétien ; il
restaure le prestige des sénateurs mais augmente beaucoup leur
nombre et crée un second sénat dans la ville nouvelle de
Contantinople.
La paix romaine est remise en
cause par les invasions barbares et des troubles intérieurs. et
l'empire peine à assurer son unité (guerres civiles
nombreuses, querelles religieuses). De nombreuses révoltes
juives ayant conduit les empereurs à dispenser les Juifs de
participer au culte (patriotique) de Rome et du génie de
l'empereur, les premiers Chrétiens, qui veulent prétendre
au même privilège, sont persécutés (d'abord
localement puis de manière systématique au IIIème
siècle, quand l'état tente d'extirper une "superstition"
qui s'oppose aux moeurs et aux idées païennes et semble
menacer la cohésion impériale).
deuxième chapitre du
Thème
1
Le monde
méditerranéen : Empreintes de
l'Antiquité et du Moyen Age
CHAPITRE
II
LA MEDITERRANEE MEDIEVALE
Un carrefour
de civilisations
Jeudi 3
octobre
[17 h - 17 h 55]
Féodalité et seigneurie :
un extrait du film "Le seigneur de guerre"
Les seigneurs ou
châtelains possèdent une tour (un
donjon) parfois entourés de remparts et des terres (un fief
appelé seigneurie) dont à peu près la
moitié (la réserve) est exploitée par eux, le
reste étant cultivés par les "manants" qu'il est
censé protéger en échange des divers impôts
(parfois exigés en nature) que le "vilain" ne paie plus à
l'état mais aux seigneurs, lesquels justifient leur
prétention par une ascendance prétendument "noble"...
Lancement : une représentation des Templiers
Les appels à
"la paix de Dieu" et les trêves constituent un mouvement de
moralisation de la société entrepris par l'Eglise du
Xème au XIème siècle, qui vise à
contenir les violences et à "christianiser" les pratiques des
guerriers en même temps que l'Eglise doit s'améliorer (les
cavaliers deviennent des chevaliers, lesquels doivent combattre le mal,
défendre la veuve et l'orphelin, s'abstenir de faire la guerre
de Dimanche et pendant les fêtes, respecter les biens
ecclésiastiques).
1 -
L'Occident au Moyen Age : monarchie, féodalité et
guerres saintes Voir l'étude proposée par
le Manuel pp 66-67 PRISE DE NOTES
A - Des souverains élus par Dieu mais faibles, une
restauration impériale impossible B - Une société ternaire, des
vassaux et des seigneurs Schéma des
trois ordres et de la pyramide vassalique C - Une église militante : l'exemple de Bernard de
Clairvaux, prêcheur de la IIème croisade point de passage pp
76-77
SYNTHESE
n° 4H
Le Moyen Age
dure de 476 au XVème siècle
(entre 1453 et 1492)
Une église militante
Bernard
de Clairvaux est un moine devenu célèbre au XIIème
siècle. Il a une conception ascétique de la vie
monastique, qu'il compare
à "la voie vers Jerusalem". Eloquent et charismatique, il fait
accepter par le concile de Troyes la charte des chevaliers du temple,
ou templiers, des moines-soldats voués à protéger
les croisades, qui deviennent dès lors véritablement des guerres saintes.
Il est chargé en 1146 d'appeler à la croisade
après la chute d'Edesse mais il se soucie davantage de combattre
l'hérésie cathare. S'il estime que les Juifs
doivent
être tenus dans une position inférieure mais qu'il ne faut
ni les tuer ni les chasser car ils seront un jour convertis, il pense
légitime d'employer le glaive contre les Musulmans.
MONARCHIE, FEODALITE ET CROISADE
Des souverains élus par Dieu mais faibles... Clovis (REX
FRANCORUM) est le premier roi converti
au catholicisme, mais "le fils
aîné de l'Eglise" n'est pas canonisé en raison de
la rudesse de ses moeurs. Sa dynastie (mérovingienne) est
remplacée par la famille des Carolingiens, qui parvient un temps
à rétablir un empire en Occident (couronnement de
Charlemagne à Rome en 800) grâce à
l'alliance avec
le pape, évêque de Rome et prétendant à la
direction de la chrétienté. Pourtant, le royaume franc,
considéré comme un patrimoine privé, se
divise au fil des héritages (après le règne de
Louis le Pieux, Charles le Chauve et Louis le Germanique sont à
l'origine de la France et l'Allemagne, ne laissant que le titre
impérial à leur aîné Lothaire). Les
rois de Germanie tentent durant tout le Moyen Age de se faire couronner
rois d'Italie et revendiquent encore le nom d'empereur, mais leur
autorité réelle sur "le
Saint Empire Romain Germanique"
(un nom trouvé par les historiens pour un ensemble territorial
qui ne sera définitivement détruit qu'au XIXème
siècle, par Napoléon) est limitée par
l'existence de très nombreuses principautés allemandes
plus ou moins autonomes, dont les principaux titulaires, des
ducs, sont "les électeurs" choisissant l'empereur, mais
également par l'influence du pape en Italie du Nord, et par la
grande indépendance manifestée par les autres rois
catholiques européens (dont
les rois de France,
dits Capétiens car descendants de Hugues Capet, sacré en
987, et
notamment Philippe Auguste, qui triomphe des Impériaux et
des Anglais à Bouvines en 1214 et n'entend pas être soumis
au roi de Germanie).
Une
société ternaire, des vassaux et des seigneurs... Du
point de l'ordre de Cluny, de la
monarchie française et des réformateurs : la
société médiévale doit, comme dans la
"Cité de Dieu" idéale décrite par Augustin,
séparer nettement trois ordres
différents : le clergé, les soldats et les travailleurs
(ORATORES,
BELLATORES et LABORATORES) les guerriers chrétiens (chevaliers)
disposant du monopole du recours aux armes.
A cette époque, la fidélité des seigneurs et
chevaliers à leur suzerain est conditionnée par
l'obtention d'un avantage (le plus souvent un domaine) appelé le
fief . Mais, à partir du règne de Philippe
Auguste,
les vassaux du roi lui doivent l'hommage lige (prioritaire) qui lie en
principe ceux dont ils sont eux-mêmes les suzerains. Le roi et
donc "au sommet" de la pyramide vassalique.
.
Mobilité sortante Erasmus+ C4
en semaine 41
Mardi 14
octobre
[17 h - 17 h 55] semaine 42
Film sur les Croisades : cliquez sur l'image des Templiers pour
accéder à la ressource
2. Des
rapports compliqués avec Byzance et le monde musulman
A - Un monde nouveau né au VIème et VIIème
siècles : l'échec de Justinien et la conquête
arabo-musulmane
B - Un renouveau urbain et marchand tardif,
des échanges redevenus intenses après l'an mil (la
chance de Venise) point de
passage pp 80-81 C - Un même univers
mental et spirituel, malgré des
pratiques ségrégatives et des conflits très rudes
entre Chrétiens, Juifs et Musulmans (le temps des Croisades : du
XIème au XIIIème siècles)
LE REVE DE JUSTINIEN
Un triple échec car :
La reconstitution de l'empire romain est inachevée (Les Francs
restent indépendants, comme la plus grande partie des peuples de
la
péninsule ibérique).
La reconquête de l'Italie par les généraux de
Byzance (le plus souvent des eunuques) détruit l'économie
de la péninsule et, si elle débouche sur le massacre des
Lombards, qui avaient laissé en place les institutions d'origine
impériale, ne permet pas de restaurer la civilisation mais
marque au contraire l'entrée de l'Italie dans " le Moyen Age".
L'oeuvre de reconquête est fragile même en Orient :
éphémère, elle affaiblit
durablement les finances et l'armée byzantines, que la
conquête arabe va surprendre.
COURS
L''EXPANSION MUSULMANE
Une conquête irrésistible :
Le prophète
Mahomet n'hésite pas à
préconiser le recours à la force et revendique le
rôle de chef temporel aussi bien que spirituel en Arabie. Ses successeurs font
la conquête du Moyen-Orient puis de l'Afrique du Nord et de
l'Iran, et enfin de l'Espagne. Durant tout le Moyen
Age, l'Islam menace l'Anatolie byzantine et
l'Europe du Sud, et sa civilisaton paraît longtemps plus
brillante que celle de l'Europe (usage banalisé de l'or,
médecine et
mathématiques avancées, villes très
développées) mais sa cohésion n'est qu'apparente
(tensions entre Arabes, Perses, Turcs ou Berbères, division
entre écoles coraniques, naissance de schismes voire
d'hérésies, impuissance des califes à maintenir
l'unité).
COURS
Jeudi 16
octobre
[17 h - 17 h 55]
DEVOIR SURVEILLE DS 1H
Réponses rédigées à des questions
portant sur les synthèses 5 et 6 et sur quelques documents
du livre
OU
carte de synthèse
POUR LE 14 NOVEMBRE :
regardez le film sur les croisades en
cliquant sur l'image des Templiers (plus haut) et répondez
à la question suivante : en quoi Djihad et Croisade sont-ils
comparables ? Pourquoi Jerusalem est-elle une ville sainte pour les
trois religions du Livre (Judaïsme, Christianisme et Islam) ?
13,0
Treize heures de
cours (thème 1)
VACANCES D'AUTOMNE DU 18
OCTOBRE AU 4 NOVEMBRE Mobilité
sortante Erasmus+ R4 en semaine 45
Pas de cours le 12 novembre (réunion parents-professeurs)
premier chapitre du
Thème 2
XVème et XVIème siècles
: un nouveau rapport au monde, un temps de mutation intellectuelle
CHAPITRE III
L'OUVERTURE ATLANTIQUE ET LA "DECOUVERTE" DES AMERIQUES
FILM La Grandeur des
Aztèques
Jeudi 14 novembre
[17 h - 17 h 55]
L'exemple
des Aztèques montre que les Européens sont
confrontés, dans le Nouveau monde, à des
civilisations très brillantes, ce qui interpelle : comment et
pourquoi ces peuples ont-ils été aussi rapidement et
totalement subjugés ?
La question des causes de la découverte des Amériques
n'est pas posée par le programme. Si les Portugais ouvrent la
route des Indes contournant l'Afrique et explorent le Brésil, si
les Espagnols puis les Hollandais, Anglais et Français
découvrent les Indes Occidentales (les Antilles) c'est
parce qu'ils cherchent à commercer avec l'Asie, notamment pour
importer ses épices, et en sont empêchés par la
pression des Turcs en Méditerranée et dans les Balkans,
sans compter le surcoût du passage obligé par des
intermédiaires musulmans plus ou moins hostiles après
l'effondrement de Byzance.
semaine 46
INTRODUCTION
Le Thème 2 et le contexte des
XVème et XVIème siècles
: (période charnière entre l'époque
médiévale et l'Histoire moderne : 1492,
date-repère emblématique, mais d'autres sont possibles,
telles que : 1453, année de la prise de Constantinople par les
Turcs).
Le chapitre III et la
reformulation de l'expression "ouverture atlantique"
: à la fois une allusion aux "grandes découvertes" mais
encore au développement du capitalisme en liaison avec l'essor
du commerce transocéanique au long cours et des premières
"bourses de valeur" (notamment celle de Bruges) qui voient l'Europe
atlantique moderniser son économie et renforcer
l'interdépendance entre l'Ancien et le Nouveau Monde...
Lecture des premières minutes du
film
L'Introduction : le génie bâtisseur des habitants de
Mexico, les mythes fondateurs des Mexicas (ou Aztèques)
1. Un choc de civilisations
consécutif à une découverte accidentelle
COURS
Reformulation Les
sociétés dites "précolombiennes" partagent des
façons communes de penser (cultures) et de vivre ensemble
(civilisations) qui sont "choquantes" d'un point de vue européen
(les explorateurs ne s'attendent pas à trouver des moeurs - par
exemple vestimentaires ou culinaires - aussi
différentes des leurs, et leur chritianisme militant est
heurté par les pratiques religieuses des peuples
indigènes - notamment les sacrifices humains des
Aztèques). La rencontre entre l'Europe et le Nouveau Monde se
solde par un effondrement des états autochtones
débouchant sur un "génocide" humain et culturel qu'il
faut tenter d'expliquer (entre autres raisons par un choc
épidémiologique).
Mardi 19 novembre
[17 h - 17 h 55]
SYNTHESE T1 BILAN DU PREMIER
TRIMESTRE
CORRIGE DS1H
Vingt explications concises
BILAN DES
ACQUIS
CONNAISSANCES ESSENTIELLES
Géographie
1. définitions de : Marchandisation (et Prédation)
2. définition de : Développement durable
3.citation : des Trois piliers du développement durable 4.
définition de : Viable 5. définition de : Equitable
6.définition de : Vivable 7. définition : d'un
Aléa 8. définition : d'un .Risque
Histoire
Les douze réponses aux questions de cours posées en
devoir (toutes les connaissances attendues sont mentionnéees
dans les Synthèses 1 à 6
Jeudi
21 novembre [17
h - 17 h 55] semaine 47
Comment ce document,
relatif à la destruction de
l'empire des Aztèques par les Espagols en quelques années
(1519-1521) contribue-t-il à expliquer la
supériorité des Européens sur les peuples
Amérindiens ?
(visionnement préalable du film
entre 27 mn et 33 mn)
Les
mythes fondateurs des Aztèques (ou Mexicas) dissimulent mal les
conditions difficiles de leur installation sur le lac Texcoco.
Nomades et, à l'origine, peu évolués par rapport
aux Toltèques,
il y ont trouvé refuge sans avoir nécessairement
souhaité déclencher la guerre. L'intervention divine
indiquant à Tenoch où il doit s'établir sert
à justifier le choix d'un lieu peu salubre et
désolé...
Grâce aux constructions sur pilotis, aux digues, aux jardins
flottants (chinampas) et à la captation de sources ravitaillant
la cité par un aqueduc, Mexico/Tenochtitlan se
développe sur le modèle de Tehotihuacan (la ville des
Dieux) en s'appuyant sur l'alliance de Texcococo et Tlacopan et en
pratiquant une guerre sanguinaire et d'incessantes conquêtes
entre le XIVème et le XVème siècle
A
- Une Histoire racontée par les vainqueurs : l'exemple de la
conquête du Mexique par Hernan Cortès, étude du
"Codex azcatitlan" Document 4 page 99,
reproduit ici :
COURS
Cortès
est ici représenté dans sa
marche
triomphale vers Mexico en 1519 avec une femme à
ses
côtés. Il s'agit d'une indigène, qu'on lui a oferte
comme esclave mais qui a rapidement appris l'Espagnol et est devenue sa
compagne, jouant un très grand rôle dans sa
réussite et
semblant ici
lui servir de guide. D'autres facteurs explicatifs doivent cependant
être
recherchés pour expliquer l'apparente facilité de
la
conquête....
Les
nécessités de la "guerre fleurie" (des
milliers de
prisonniers sont sacrifiés chaque année aux Dieux
des
Aztèques, dont les prêtres ont coutume d'arracher
le coeur de leurs
victimes encore vivantes, conformément à des
pratiques
attestées par ailleurs dans la région, chez les
Mayas du
Yucatan notamment) rendent impopulaire
la domination exercée par les Mexicas, que, d'autre part,
leur
religion fortement teintée de pessimisme incite
probablement
à un certain fatalisme.. aussi les Espagnols peuvent-ils
trouver
des
alliés et fomenter des révoltes contre
les
Aztèques, et ces derniers être sensibles
à l'esprit
de croisade des Espagnols (destruction des temples,
exécutions
de
notables et de membres du clergé indigène).
ETUDE DE DOCUMENT - Rédaction de l'introduction
Mardi 26 novembre [17 h - 17 h 55]
semaine 48
Cliquez sur la carte du Mexique pour l'agrandir
ETUDE DE DOCUMENT -
Rédaction du développement et de la conclusion
SYNTHESE T1 BILAN
DU PREMIER TRIMESTRE
MÉTHODE
Le Plan-Type d'une étude de
document(s) en Histoire-Géographie
II - Développement Il
faut s'appuyer sur le(s) document(s) : les citer (textes) ou les
décrire (images) pour les éclairer.
C'est-à-dire apporter des informations
complémentaires (des connaissances personnelles)
expliquant le document mais qui ne sont pas mentionnées par lui.
On peut organiser le développement en trois parties ou
l'entreprendre de manière linéaire, en commentant le
texte du début à la fin.
Un exercice
en trois parties
proche du
Commentaire Composé
PRINCIPES RESUMES DE L'ETUDE DE DOCUMENT
I - Introduction NATURE du ou des
documents (type, forme, présentation) AUTEUR du ou des
documents (notoriété, fiabilité, origines) CONTEXTE
du ou
des
documents (circonstances dans lesquelles il a été
fabriqué voire dans lesquelles se situent les faits
racontés ou les phénomènes décrits : ces
informations ne sont pas contenues dans le document mais permettent de
montrer en quoi il illustre le cours d'Histoire ou de
Géographie) Il
n'est pas nécessaire de résumer de manière
synthétique le document en donnant sa structure et en faisant
son analyse (ce serait demandé dans le cadre d'un commentaire
composé de type universitaire) PROBLEMATIQUE
inspirée de la consigne Il
n'est pas indispensable d'annoncer un plan alors que ce serait
exigé dans le cadre d'un commentaire composé, mais ce
peut être une bonne idée si vous avez du mal à
reformuler la consigne.
III - Conclusion INTÉRÊT
du ou des documents (ce qu'il est censé nous apprendre de
très important, ou ce qu'il confirme) PORTEE du ou des
documents (ce que sa ou leur publication a changé et eu comme
conséquences, ou bien ce que les événements
relatés ou les informations exposées changent au
problème) On peut critiquer le
document dans le développement ou, s'agissant d'un commentaire
composé, le faire en guise d'entame de sa conclusion. Il s'agit
alors de repérer une erreur ou une omission très
importatne dans le document, et de l'expliquer (erreur intentionnelle
ou non, motivée par la négligence ou pas des raisons
sérieuses).
Jeudi
28 novembre [17
h - 17 h 55]
Textes 6 p 99 et
6 p 113
PLAN
B
- Une conquête rapide, meurtrière et "définitive"
et la constitution de deux immenses empires ultramarins par les
monarchies ibériques (la problématique du génocide
culturel) C - Une
christianisation et une oeuvre coloniale ambigües
illustrées par la controverse
de Valladolid point de
passage pp 102-103
Arrêt des notes et fin du premier
trimestre le 29 novembre
Mardi 3 décembre [17 h - 17 h 55]
PLAN
Pas
de cours le 5/12 (Grève)
2. Une première
mondialisation (et un premier capitalisme) fondés
sur l'esclavagisme Vocabulaire : mondialisation,
capitalisme A - La "soif de l'Or" des
conquistadores et
le circuit de l'or et l'Argent, des Amériques à l'Europe point
de passage pp 106-107 B - Le
développement de la Traite et des cultures coloniales (l'exemple
de l'économie
sucrière au Brésil et dans les îles portugaises) point de
passage pp 108-109
Vendredi 6
décembre
[11 h 15 - 12 h 10]
SECONDE 5
et Lundi 9
décembre [14 h - 14 h 55]
SECONDE 1
semaines 49 et 50
DEVOIR SURVEILLÉ n°3 - DS 3HG Trois
sujets au choix : une production graphique (La Vanoise) OU une
étude de document (extrait du Codex Azatitlan) OU des
questions de cours sur le premier thème du programme de
Géographie (d'après les Synthèses 1 à 3 et
le bilan trimestriel,
à trouver dans le cahier de textes de Géographie).
deuxième chapitre du
Thème 2
XVème et XVIème siècles : un nouveau rapport au
monde, un temps de mutation intellectuelle
CHAPITRE IV
LES GRANDES MUTATIONS INTELLECTUELLES
DE L'EUROPE
MODERNE AUX
XVème et XVIème siècles :
Humanisme, Renaissance et Réformes
Le mariage de la
Vierge par Raphaël (cliquez sur le tableau)
Vendredi 13 décembre
[11 h 15 - 12 h 10]
SECONDE 5 et
Lundi 16 décembre
[14 h - 14 h 55]
SECONDE 1
PLAN
Pas de cours les 10 et 12 décembre (conseils de classe)
Cours des 13 et 12 décembre sur le créneau habituel
de la Géographie
Lancement : La Renaissance italienne
Pages 130-131(doc 69 : tableau de Raphaël) et citation de pic de
La Mirandole
Débat : En quoi le tableau rend-il bien compte de
l'ambition de cette époque et de ce mouvement (la
Renaissance) de tendre vers la perfection ?
1. Une réinterprétation du
christianisme
Vocabulaire : Le quattrocento,
la Renaissance, l'Italie, l'Humanisme
Etude de deux documents Débat
: En quoi le texte de Pic de la Mirandole (on y accèdera en
cliquant sur le tableau ci-desus) montre-t-il que les Humanistes
sont des chrétiens proches de l'hérésie, voire
carrément (pouir certains d'entre eux) hérétiques ?
A - L'Homme, plus que jamais au "centre de
la création"
B - La gnose, dérive savante des humanistes
Mardi 17 décembre
[17 h - 17 h 55]
semaines 51
PLAN DU COURS
et synthèse dans la marge de gauche
extrait de film :
Les Borgias
2. Une rupture avec la pensée médiévale
La
pensée du Moyen Age est "magique" car tournée vers Dieu
et
l'au delà. L'ère moderne voit les savants rejeter "la
barbarie" médiévale pour s'intéresser
essentiellement à l'Homme, en étudiant les lettres et la
culture gréco-latine et en pratiquant la logique et
l'expérimentation. Il ne s'agit pas, pour les humanistes,
d'innover mais de revenir au contraire à (ce qu'ils croient
avoir été) la grande civilisation
de l'Antiquité.
A - L' Europe d'Erasme,prince
des humanistes : entre critique des abus et recherche de
la vérité point de passage pp 128-129 Document 5
: des voyages, de longs séjours et des correspondants dans toute
l'Europe occidentale, singulièrement sur l'axe rhénan, en
Angleterre, en France et en Allemagne B -
L' Europe des papes de "la Renaissance" : une église
catholique moderne et mugnificente, pour le compte de laquelle Michel Ange
entreprend la fresque de la chapelle Sixtine point de passage pp 132-133 Vue de la
voûte de la chapelle Sixtine page 135
Jeudi
19 décembre [17
h - 17 h 55]
Restitution des copies
DS3HG
Voir un site sur le pape Alexandre VI Borgia
et ses enfants Lucrecia et Cesare
COURS
Vocabulaire
Népotisme
: fait de favoriser abusivement les membres de sa famille en leur
octroyant des faveurs ou des fonctions qu'ils ne méritent pas
par leur valeur. Le terme vient du mot italien utilisé pour
"neveu" ou "petit-fils". Il est courant que les évêques et
les papes favorisent la carrière de leur "neveu" (parfois, en
réalité, leur "bâtard")
Rappel
Simonie : pratique consistant à vendre des sacrements
(d'après Simon le magicien, lequel aurait cherché
à acheter "ses tours" à Jésus )
3. Des conflits religieux : Réforme
et contre-réforme
A - Une Eglise catholique corrompue, et
des fidèles scandalisés extrait de film : Les Borgias
(début du premier épisode de la série)
L'Eglise
catholique de la fin du XVème siècle est encore loin de
ressembler à l'idéal promu par la réforme grégorienne.
La chasteté des clercs est un principe bafoué :
les curés ont souvent des enfants, de même les
évêques et parmi eux les cardinaux (des
évêques nommés par le pape en tant que membres du
"sacré collège" chargé de gouverner l'Eglise mais
aussi d'élire leur successeur parmi les cardinaux). Par
ailleurs, les prélats sont rarement modestes et charitables,
mais vivent plutôt dans le
luxe et les plaisirs.
Le pape (ou souverain pontife) est l'évêque de Rome mais
aussi le chef (spitituel) de la Chrétienté tout
entière. Son poids politique est grand malgré la
faiblesse apparente de ses moyens.Car si le Saint-Siège ne
règne que sur Rome et ses alentours (la Romagne) où il
s'efforce - difficilement - de maintenir son autorité sur
les grandes familles
nobles comme les Sforza, les Orsini ou les Farnese, le Pape nomme
partout les
évêques et peut se faire prier pour désigner les
favoris du roi ou de l'empereur, comme pour les élever ou non
à la pourpre cardinalice.
POUR LE 7 JANVIER
Complétez la trace écrite en recopiant la partie 2 du
cours (plan ci-dessus à droite et contenu
dans la marge de gauche pour les absents
du 17 décembre)
PREPARATION TP 2H
Vérifiez
les notes du 9 décembre et les acquis de vocabulaire
(Népotisme et Simonie doivent être deux notions
maitrisées) en vue du TP2H le 7 janvier (voir aussi les
instructions
ci-contre).
Recopiez la synthèse n°5 et cherchez des indices de la
"corruption" de l'Eglise dans le texte en vue de l'Interrogation
écrite du 9 janvier.
SYNTHESE
n° 5H
DE LA CRITIQUE DE L'EGLISE
A L'HERESIE DES PROTESTANTS
La recherche de la Vérité et
de la source pure de la connaissance
(en général
contenue, d'après eux, dans les écrits d'une
Antiquité
idéalisée)
passionne les Humanistes. Raison pour
laquelle
Erasme a retraduit la Bible en Latin,
dans le but d'en
donner une version
plus fidèle au texte grec qui fasse connaître la
véritable parole de Dieu. Mais il déclare avoir "pondu un oeuf de
poule" tandis que Luther aurait "couvé un tout autre oiseau" en
cessant de vouloir réformer l'Eglise catholique pour en fonder
une nouvelle !
LES PAPES BORGIAS ET LEUR FAMILLE :
UN EXEMPLE DE LA CORRUPTION DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE
ET DES SCANDALES DONT VONT SORTIR LE PROTESTANTISME
En 1492 décède Innocent VIII. Son successeur est une
bonne illustration de deux grands maux frappant les sommets de l'Eglise
: le népotisme et la simonie.
Le pape Alexandre VI (cardinal Rodrigo Borgia) doit en effet toute sa
carrière à son oncle maternel, le pape Calixte III
(1455-1458). Il "achète" son élection en corrompant ses
collègues cardinaux, nomme ses deux fils à des postes
importants (Juan est nommé gonfalonier : chef de l'armée
du pape, et Cesare, déjà
évêque de Pampelune depuis 1490 est fait cardinal de
Valence). Sa
fille Lucrèce, soupçonnée d'inceste et
taxée de légéreté,
est une princesse mariée plusieurs fois au grè des
alliances recherchées par son père ; elle assure
même la régence du Saint-Siège en son absence en
dépit des préventions de l'Eglise contre les femmes
!
Les
Borgias font scandale par leurs origines (espagnoles et marranes
:
Alexandre VI favorise d'ailleurs l'Espagne en procédant en 1494
au partage de l'outre-mer, que l'Eglise avait jusque là
réservé au Portugal) ) leur cruauté et
leurs débauches, réelles ou supposées : Alexandre
VI prend pour
maîtresse Giulia Farnese, dont il nomme "le petit" frère
cardinal (à 25
ans). On le soupçonne de recourir à l'empoisonnement
contre ses ennemis.
La
réputation de son fils Cesare est plus encore sulfureuse ; il
aurait
été l'amant de sa soeur Lucrèce, l'assassin de son
frère
Juan, dont il aurait
jeté le cadavre dans le Tibre ! Il renonce en 1498 au titre
de cardinal (fait sans exemple) pour devenir homme de guerre et obtient
du roi de France Louis XII le
titre de duc de Valentinois. Il sert de modèle au "Prince" de
Machiavel, est célèbre pour avoir fait
étrangler
ses ennemis au cours d'un banquet de réconciliation (sic) en
1502.
VACANCES DE FIN D'ANNEE DU 20 DECEMBRE AU 6 JANVIER
Mardi 7 janvier
[17 h - 17 h 55]
point de passage pp 140-141
semaines 2
COURS
TRAVAUX
PRATIQUES n°2
TP 2H
B - Les
premiers "protestants" : Luther ouvre le
temps des réformes Dans
une Europe ravagée par les épidémies (peste) et
les guerres, les Chrétiens s'interrogent sur le Salut
(l'accès au Paradis après la mort). Luther, moine
Allemand, rompt avec Rome en publiant ses 95 thèses (1517) puis
en brûlant en public la réponse du pape (1520) et en
s'alliant aux princes de l'empire (qui présentent à
Charles Quint la Confession d'Augsbourg en 1530) contre les paysans,
avides de confisquer les biens de l'église catholique.
Cette dernière, sévèrement critiquée
depuis des années par les Humanistes, s'oppose à la
protestation de Luther (puis à la réforme
prônée par Calvin) par les armes des souverains qui la
soutiennent mais aussi par une contre-réforme complexe (le
concile de Trente dure de 1545 à 1563) et en partie victorieuse
(les Jésuites, à partir de 1540, tentent de
reconquérir les âmes comme d'évangéliser les
peuples ultra-marins). Elle ne peut empêcher cependant la
sécession de l'Eglise anglicane, qui s'inspire de Luther et,
comme lui, supprime les ordres monastiques, mais conserve une pompe et
une organisation d'inspiration romaine (des évêques,
notamment).
SYNTHESE
T2 BILAN DU SECOND
TRIMESTRE
MÉTHODE
LE PLAN-TYPE D'UNE COMPOSITION
EN HISTOIRE
La Composition doit
permettre de restituer des connaisances tout en esquissant une
réflexino personnelle. Il ne s'agit pas d'un compte-rendu
exhaustif de
toutes le sconnaissances que vous pouvez avoir sur un sujet
donné.
INTRODUCTION
entrée
en matière ou amorce : énoncé d'un propos
très général admissible par
tous voire d'informations précises mais très factuelles ;
il s'agira en
gros de donner le contexte dans lequel s'inscrit le sujet
(donc : il faut si possible localiser)
reformulation
: interprétation de la question posée (il faut en
transcrire les termes
et si nécessaire expliciter le sujet en passant à la
forme
interrogative)
[problématisation : étape facultative, puisque c'est
dans le cadre d'une dissertation qu'on peut l'exiger, consistant
à se
poser à soi-même un problème déduit du
sujet, que l'on pourra résoudre
en fin de compte et qui peut se résumer à une question
fermée]
annonce du plan : indication des parties qui vont structurer la
réflexion menée dans le développement
DÉVELOPPEMENT
2 à 4 parties (il est déconseillé de faire
apparaître le plan et de mettre des titres et sous-titres)
Le
propos doit être argumenté ; autrement dit toute
information doit être
expliquée puis justifiée (éventuellement par un
exemple)
CONCLUSION
bilan : reprise de l'idée principale (ou de quelques
idées essentielles) soutenues dans le corps du devoir
[réponse à la problématique de départ si
vous avez fait l'effort d'en définir une]
ouverture
: rédaction d'une question portant sur le même objet
d'étude ou
application de la même question à un autre objet choisi
par analogie (la
réponse doit être hors-sujet)
Jeudi 9
janvier [17
h - 17 h 55]
COMPOSITION
CAUSES, DEROULEMENT ET CONSÉQUENCES DES QUERELLES RELIGIEUSES
EUROPÉENNES AUX
XVème et XVIème siècles
PRÉPARATION
DE L'INTERROGATION
ECRITE n°3 - IE3H
Les guerres de Religion touchent la France comme
le reste de l'Europe
(massacre dit
de la Saint Barthélémy
en 1589)
mais elles débouchent sur une tolérance
inédite, imposée par le roi Henri IV, devenu catholique
mais
soucieux de mettre fin aux persécutions contre la
minorité protestante (les "Huguenots") dont il est
lui-même issu.
Cette situation originale ne durera pas (voir le chapitre suivant).
COURS
C
- La
division définitive de la Chrétienté occidentale carte 1 page
146, tableau 3 page 147
L'Europe orientale
demeure (depuis 1054) séparée des églises
occidentales : c'est le domaine orthodoxe (prêtres
mariés dits popes, non reconnaisance de la
prééminence du pape, culte des icônes, messes
chantées mais absence de musique jouée dans les
églises).
L'Europe occidentale est - après 1600 - divisée (presque
définitivement) entre des pays catholiques et des pays
protestants, selon la religion de leurs souverains (suite au compromis
trouvé par l'empereur Charles Quint pour ses propres domaines
germaniques en 1555).
Les catholiques ont des prêtres voués au
célibat et obéissent au pape, évêque de
Rome. Pour eux, le salut (la vie après la mort) dépend au
moins en partie "des oeuvres" (bonnes actions accomplies sur terre) ce
que les protestants contestent avec vigueur, en vertu des Ecritures qui
leur paraissent exiger de croir en Dieu pour etre sauvé.
Parmi les protestants, les Luthériens (très
présents en Allemagne) privilégient la Foi comme moyen
d'accéder au Paradis, sont opposés à la richesse
de l'Eglise comme au culte de Marie et des Saints, et dénient
toute autorité au pape. Les Calvinistes, majoritaires à
Genève à partir de 1541, puis aux Pays-Bas et en Ecosse,
ont les mêmes préventions contre le catholicisme mais
estiment en outre qu'on accède au paradis par
la Grâce de Dieu
(qui donne la Foi). De nombreuses églises protestantes
vont émerger (qui considèrent presque toutes le
baptême et la communion comme les deux seuls sacrements valables).
Si les catholiques ne traduisent pas la Bible (en Latin) et
n'encouragent pas les chrétiens à la lire, tout au
contraire : les protestants en rédigent des versions dans toutes
les langues nationales et s'efforcent d'apprendre à lire
à toute la population, même féminine. Ils
n'admettent pas la confession (pardon des pêchés par
un
prêtre agissant au nom de Dieu) et voient dans
l'enrichissement personnel un signe de l'élection divine, au
contraire des Catholiques dont l'idéal reste la pauvreté.
Mardi 14 janvier
[17 h - 17 h 55]
POUR LE 28 JANVIER :
(remédiation)
INTERROGATION
ECRITE n°3 - IE3H
Rédaction partielle d'une composition
DEVOIR FACULATIF DF3' Rédiger
les parties manquantes du devoir rendu le 14 et améliorer le
contenu et la présentation de l'ensemble
Diffusion le 14 janvier des
dernières informations relatives
au séjour éducatif au Portugal
VOYAGE CULTUREL A LISBONNE départ en gare d'Hendaye le 31
mars (rendez-vous à 18 h 15 sur place) retour le samedi 4 avril à
11 h 30
Les élèves de seconde participants seront invités
à réaliser un compte-rendu dans le cadre du projet de
classe See.Shore
cliquez pour en voir davantage>>
12,0
Douze
heures de cours (Thème 2)
premier chapitre du
Thème 3
L'Etat à l'époque moderne : France et Angleterre
CHAPITRE V
L'AFFIRMATION DE L'ETAT MONARCHIQUE EN FRANCE
DU RÈGNE DE FRANCOIS 1er A CELUI DE LOUIS XIV
(1515-1715) :
Absolutisme et contestations du pouvoir royal
Louis XIV en majesté
Jeudi 16 janvier [17 h - 17 h 55]
semaine 3
PLAN
Film : le Bossu
Lancement
: L'Etat moderne, reformulation (une forme d'organisation qui arrive
à
maturité à l'époque moderne mais dont les
prémisses sont antérieurs) - La question peut aussi se
comprendre comme étant plus simplement : l'Etat entre le
XVIème et le XVIIIème
siècle (l'Etat à l'époque moderne).
Définition (voir synthèse ci-contre)
Pages 156 et 157 : les rois ayant renforcé l'état aux
XVIème et XVIIème siècles (frise chronologique et
images)
1. Vers la monarchie absolue A - Un régime incarné par
Louis XIV (1643-1715),le château de Versailles et la
société de cour point de passage pp 176-177 Le
Roi-Soleil, les courtisans, la doctrine de Bossuet (Droit Divin) La
concentration des trois pouvoirs entre les mains d'un seul homme.
Mardi 21 janvier
[17 h - 17 h 55] semaine 4
Vérification préalable des acquis du cours
précédent
et prise de notes Pourquoi Louis XIV
est-il passé à la postérité ?
Vocabulaire : édits (lois générales concernant
tous les sujets du Roi) et ordonnances (ordres aux officiers et autres
représentants de l'Etat)
COURS Louis
XIV, bâtisseur de Versailles, est aussi le roi guerrier qui a
amélioré les frontières (paix avec l'Espagne
célébrée par son mariage à
Saint-Jean-de-Luz et gain du Roussillon, annexion de Strasbourg et
Lille) mais a regretté au soir de sa vie d'avoir "trop
aimé la gloire" et a
persécuté les protestants en vue de les convertir de
force au catholicisme (dragonnades) provoquant leur exil (interdit en
principe, mais massif dans les faits) vers l'étranger,
affaiblissant au total une France ruinée par les conflits
extérieurs et internes. B -
Un état-nation dont l'administration est renforcée par
François Ier (1515-1547) et l'ordonnance de Villers-Cotterets point de passage pp 160-161
Travail en îlots et mise en commun Un monarque
élu "par la Grâce de Dieu" : face à des parlements
(enregistrant ou non ses édits et servant aussi de tribunaux)
voire aux Etats-Généraux (consentant l'impôt)
servi par des officiers souvent peu dociles (achetant leur charge mais
en
héritant de leurs parents et participant à la corruption
de l'État). contrôle
de la prise de notes pour toute la classe (ppdn)
Rappels
concernant l'exercice suivant :
(à rendre le 30/01 ou jamais) DEVOIR
FACULATIF DF3' METHODE DE LA
COMPOSITION Le plan
attendu est indiqué plus haut sur cette page, en face du Cahier
de textes des 9 et 14 janvier (dans la marge).
De même : on y verra les trois étapes de l'argumentation,
qui sont évaluées dans le développement du devoir.
En ce qui concerne l'introduction (incomplète car il manque
l'annonce rédigée du plan suivi) et la
conclusion : vous pouvez les télécharger ici
REMÉDIATION La
note définitive sera la moyenne entre la seconde note obtenue
(DF3') et
la première (IE3H) qui sera conservée telle quelle pour
ce qui concerne
les élèves ne rendant pas le travail supplémentaire
voir
les modèles ci-dessous :
Jeudi 23 janvier [17 h - 17 h 55]
PLAN
"Empereur
en son royaume" et roi de la Renaissance française
François Ier affirme son indépendance et unifie
l'administration de ses sujets en faisant du Français une langue
officielle et litéraire..
Vérification
préalable des
acquis du cours précédent et prise de notes En quoi le
règne de François Ier représente-t-il une rupture
et marque-t-il l'entrée dans la modernité ?
C
- Un mode de gouvernement autoritaire paradoxalement renforcé
par la grande crise religieuse du XVIème siècle
(surmontée par Henri IV 1589- 1610) et les troubles politiques
ultérieurs (sous Louis XIII 1610-1643 et la minorité de
Louis XIV) mais dont la révocation de l'édit de Nantes
montre les limites Le
renforcement de la monarchie n'est pas linéaire et les rois
doivent affronter des crises très graves
durant lesquelles l'autorité de l'État est remise en
cause (Henri III et Henri IV sont notamment contestés par la
Ligue, catholique et favorable aux ducs de Guise et à leur
famille, qui tient Paris et recherche l'alliance de l'Espagne du roi
très catholique Philippe
II, successeur de Charles Quint). Roi absolu et en apparence
incontesté, Louis XIV ne peut obtenir l'unité religieuse
de ses sujets et engage des persécutions ignobles contre les
protestants.
Mardi 28 janvier
[17 h - 17 h 55]
semaine 5
point de passage pp 166-167
Travail en îlots et mise en commun PLAN
Jeudi 30 janvier [17 h - 17 h 55]
PLAN
point de passage pp 180-181 Travail
en îlots et mise en commun
2. Vers la puissance mondiale et la
dislocation de l'empire des Habsbourg A -
Des rois et des ministres (Richelieu, Mazarin) soucieux de gloire et
porteurs de grandes ambitions économiques dont le Colbertisme est un bon
exemple B - La conquête d'un vaste empire
colonial (et la fondation de la Nouvelle-France)
C - Des guerres incessantes pour obtenir de meilleures
frontières et les fortifier (Vauban) puis installer les Bourbons
sur le trône espagnol contrôle de la prise de notes
pour toute la classe (ppdn)
second chapitre du
Thème 3
L'Etat à l'époque moderne :
France et Angleterre
CHAPITRE VI
L'AFFIRMATION D'UN MODELE BRITANNIQUE ENTRE LE XVIème et le
XVIIIème SIECLES :
la "Glorieuse révolution anglaise" et son influence dans les
deux mondes
Mardi 18 février
[17 h - 17 h 55]
Lancement pp 194-195 Tories contre whigs : naissance
des partis politiques en 1679 et du régime
parlementaire
(les ministres du roi sont en effet responsables devant le parlement)
Réunion de l'Ecosse (en 1707) et négation des droits
Irlandais
Appropriation des idées britanniques
par les "insurgents" américains
en 1776 qui exigent d'être consultés à propos des
taxes que la monarchie leur inflige contrôle de la prise de notes
pour toute la classe (ppdn)
1.
Des souverains face à leur Parlement : vers une monarchie
tempérée PLAN
A - Des disputes
religieuses et des guerres civile : Anglicans,
Puritains, Catholiques d'Angleterre, d'Ecosse et d'Irlande Charles
1er (1625-1649) est le dernier roi de droit divin anglais, mais il
échoue à unifier les trois royaumes en raison des graves
dissensions religieuses dans ses états.
B - Une dictature éphémère
(1649-1660) et une restauration ratée (1660-1685) malgré
le
progrès de la liberté et l'Habeas Corpus de 1679 point de
passage p197 Olivier Cromwell
gouverne en tyran républicain et puritain, mais le commonwealth
(la
République) ne lui survit pas, et l'expérience
s'achève par la restauration de Charles II.
C Le refus de l'arbitraire royal : l'adoption du bill of
Rights et la glorieuse révolution de 1689 point de
passage pp198-199 Jacques
II, suspect de vouloir rétablir le catholicisme, est
chassé du trône au profit de son gendre Guillaume
d'Orange et sa fille Marie. C'est le début du parlementarisme
anglais.
Jeudi 20 février
[17 h - 17 h 55] semaine 8
A finir pour le 10 mars :
2.
L'Anglomanie des Lumières et la révolution atlantique PLAN
A - Voltaire et
l'enthousiasme des philosophes pour le modèle anglais point de
passage pp204-205 Film (voir le lien
ci-dessous)
B - La Fayette et l'influence de la guerre d'indépendance
américaine sur les élites françaises
C - Washington, premier
président des Etats-Unis d'Amérique point
de passage pp 214-215
Travail en
îlots sur les points B et C Washington :
questions du Parcours 1 page 215 Lafayette :
questions de la page 219
fin du contrôle de la participation et prise de notes pour le
second trimestre
VACANCES D'HIVER DU 21 FÉVRIER AU 9 MARS Pas
de cours le Mardi 10 (stage Pix)
Arrêt des notes et fin du second trimestre le 12 mars
SUSPENSION DES COURS A PARTIR DU 16 MARS FERMETURE DES
ÉCOLES SUR DÉCISION GOUVERNEMENTALE
Semaines 12 à 14 : apprentissage en ligne
en Géographie
Semaines 14 (Transition entre les cours à
distance de Géographie et le télé-enseignement
d'Histoire)
Du 31 mars au 5 avril, troisième semaine de confinement
Télé-enseignement [Agenda] Le formulaire de la semaine
comprend des questions sur la leçon de Géographie et un
exercice d'Histoire pour réviser le chapitre dont nous allons
entreprendre la conclusion
Semaine 15 (Fin du thème 3 : Lafayette et
Washington) Du 6 au 12
avril, quatrième semaine de confinement
Télé-enseignement Pas de flux
vidéo diffusé en direct
le 13 avril (Lundi de pâques)
LAPSUS c'est la
"Glorieuse Révolution Anglaise"
qui est admirée par Voltaire, et non la Révolution
Française, qui s'est produite.. après sa mort !
On parle d'anglomanie de la part de Voltaire comme de celle des
"Lumières"
en général.
VISIOCONFÉRENCES
RAPPEL Un flux
vidéo par semaine à l'attention de chaque classe :
vous pouvez le
retrouver sous
forme de capsule insérée dans le cahier de textes.
Des rencontres en ligne plus interactives à prévoir au
cas par cas.
Télé-conférence
n°4 / CAPSULE SECn3 - classe à distance Leçon en vidéo :
Voltaire, Lafayette et Washington
diffusée le Lundi 6 avril
COURS EN
LIGNE
voir la capsule n°4
publiée le 17 avril
TRAVAUX
PRATIQUES n° 3 - TP 3H SYNTHÈSE :
LAFAYETTE ET WASHINGTON, LA REVOLUTION ATLANTIQUE
Semaines 16 (Bilan du chapitre) Du 13 au 17
avril, cinquième semaine de confinement
Télé-enseignement [VISIOCONFÉRENCE]
:
Classe à distance Quelques informations utiles sur le
personnage de Lafayette
Télé-enseignement [Agenda]
Les téléconférences concernant les Secondes
15 reprendront en semaine 19 chaque Lundi à 15H
et ceci jusqu'à la réouverture éventuelle du
Lycée
(et non à 14 H, comme j'ai pu le dire par erreur ; donc
l'horaire d'origine n'est PAS modidié pour votre groupe, tandis
que la diffusion des flux vidéo pour la Seconde 6 a
été décalé). La
télé-conférence de la semaine 16 a
été reportée au Vendredi en raison du Lundi de
Pâques et, bien qu'il ne s'agisse pas en principe d'une
leçon mais d'une visioconférence, le flux vidéo a
été enregistré et encapsulé (ci-contre)
DEVOIR PRÉPARATOIRE A FAIRE POUR LE 4 MAI Le sujet
sera
retravaillé dans le cadre de la visioconférence du Lundi
4 et les réponses attendues feront l'objet du Formulaire F3 ou
d'une évaluation au Lycée
Voir à gauche : les consignes et les documents à
utiliser
Télé-enseignement [Exercice] FORMULAIRE
n°3
"WASHINGTON" sera publié LE
11 MAI
après la prochaine classe virtuelle
Télé-conférence
n°5 (sur "les héros des deux mondes")
Vendredi 17 avril à 12 h CONTINUUMRAVEL
CLASSE VIRTUELLE
1°) retour (rapide) sur l'Anglomanie de Voltaire
:
correction du formulaire F2
la
visioconférence du Vendredi 17 avril a très
exceptionnellement donné lieu à une capture vidéo (seules les
leçons ont normalement vocation à être
enregistrées)
VACANCES DE PRINTEMPS DU
17 AVRIL AU 4 MAI
Déconfinement progressif à compter du 11 mai
(annoncé le 13 avril) mais
retour en classe des Lycéens reporté au mois de juin
(annoncé le 26 avril)
Semaine 19 (Histoire et Géographie) Du 4 au 10 mai
(huitième semaine de confinement)
Télé-enseignement [VISIOCONFÉRENCE]
: Des réponses
ont été apportées aux questions du devoir
facultatif.
Le report de la rentrée à une date
indéterminée fait que cet exercice devient obligatoire
(Formulaire n°3 : à rendre avant
le 18 mai)
Onze heures de cours (Thème 3) dont
télé-enseignement : 6
Semaine 20 (Bilan du chapitre) Du 11 au 17
mai (première semaine de déconfinement et
septième semaine de classe à distance)
premier chapitre du Thème
4
Dynamiques et ruptures des sociétés
modernes aux XVIIème et XVIIIème siècles
CHAPITRE VII LE DEVELOPPEMENT
SCIENTIFIQUE, ENFANT DES "LUMIERES" ?
Télé-enseignement [VISIOCONFÉRENCE]
:
1A Galilée est un
personnage
emblématique.
Encore que bon catholique, il est condamné pour
hérésie en 1633 parce qu'il conteste le
géocentrisme défendu par l'Eglise catholique. Il fonde sa
conviction sur
des observations (faites notamment grâce à une lunette
qu'il a inventée) mais encore sur des déductions logiques
et sur des calculs. Voir sa biographie et
deux de ses lettres pages 230-231 Le procès de
Galilée -bien que le savant Italien ait été
jugé coupable - marque le triomphe de l'esprit scientifique et
tend à ridiculiser l'Eglise. Encore que Galilée
adhère à l'héliocentrisme de Copernic, qui n'est
pas une vision exacte du monde, ses raisons pour se détourner
des conceptions bibliques (recours au sens commun et à
l'intelligence, soif de comprendre) semblent convaincantes à ses
contemporains. Beaucoup croient désormais que l'univers peut
être compris par l'Homme, et que cette compréhension peut
être exprimée par la Mathématique.
Le
dernier thème porte sur les changements et conflits pouvant
expliquer les révolutions (politiques mais aussi
économiques et sociales) ultérieures, lesquelles seront
étudiées en classe de Première. Deux chapitres
permettent de traiter la question : l'un portant sur le
développement
scientifique, l'autre sur la remise en question de
la société d'Ancien Régime.
1B L'esprit scientifique
se développe à la fin de l'ère moderne....
Le programme suggère un lien entre" les Lumière" et le
développement de la Science. L'essor de la Philosophie,
fondée sur la Raison et une réflexion méthodique,
est à coup sûr parallèle à celui du
raisonnement expérimental et le développement de
connaissances rationnelles, mais ne l'a pas forcément
précédé dans le temps (Newton vit quelques temps
avant Voltaire !). Le mot "philosophie" renvoie d'ailleurs à
l'époque au savoir en général (comme le montre la
lettre de Voltaire à propos d'Emilie du Châtelet, femme de
science et traductrice de Newton,
qu'il dit admirer pour avoir ajouté à "la profondeur de
la philosophie" (comme le mathématicien Newton) le "goût
des belles lettres" (document 2
page 240).
La diffusion des découvertes scientifiques (leur vulgarisation)
passe en tout cas par les outils mis en place par les
Lumières ou favorisés par leur essor : dictionnaires et
encyclopédies, laboratoires et cabinets de curiosité,
académies et salons.... Il est clair que l'essor de la science
débouche sur des résultats concrets d'autant plus
spectaculaires qu'ils interviennent dans une société plus
favorable à l'esprit d'entreprise et plus dégagée
du poids des superstitions et traditions. Si le paratonnerre de
Franklin ou le ballon des frères Montgolfier ne sont pas
immédiatement à l'origine d'un développement
industriel, l'utilisation de la vapeur devient rapidement la base d'une
industrialisation capitaliste spectaculaire (machine de Newcommen inventée
en 1712 et perfectionnée par James Watt en 1769).
Pour le 18 mai : lire les pages 234 et
235 du manuel
RAPPEL Télé-enseignement [Exercice] exercice obligatoire FORMULAIRE
n°3 "WASHINGTON" à rendre le 18
MAI à midi AU PLUS
TARD sauf pour les
élèves qui ont déjà rendu DF4
PLAN
1. La rupture intellectuelle des
XVIIème et XVIIIème siècles
A - Galilée, un savant qui participe à
l'élaboration du raisonnement scientifique
(fondé sur hypothèse et observation). point de
passage pp 230-231 (classe virtuelle du 11 mai : trace
écrite ci-dessus) B
- Le développement et la diffusion de l'esprit scientifique :
l'exemple de Madame Emilie du
Châtelet point de
passage pp 240-241 (classe virtuelle du 11 mai : trace
écrite ci-dessus)
Semaine 21 (Révolution scientifique et
révolution industrielle) Du 18 au 24
mai (huitième semaine de classe à distance)
Télé-enseignement [VISIOCONFÉRENCE]
:
PLAN COURS EN LIGNE
2. Les prémisses de la
révolution industrielle (à venir au XIXème
siècle)
A
- L'exemple de la machine de
Newcommen point de
passage (classe virtuelle du 18 mai : trace écrite
ci-contre, à gauche)
B
- La multiplication de découvertes et d'inventions dont
certaines sont économiquement très profitables
Attention : avant 1830, il faut parler de
révolution des
techniques et non de révolution technologique (voir le
paragraphe NOTION page 242, assez confus !) car l'essor de la
production industrielle repose encore davantage sur des
perfectionnements de mécanismes anciennement connus plutôt
que sur des innovations.
Semaine 22 (Crise de l'Ancien Régime
Social) Du 25 au 30
mai (neuvième et dernière semaine de classe à
distance)
deuxième chapitre du Thème
4
Dynamiques et ruptures des sociétés
modernes aux XVIIème et XVIIIème siècles
CHAPITRE VIII LA CRISE
DE L'ANCIEN RÉGIME SOCIAL AUX XVIIème ET
XVIIème SIÈCLES
I - Tensions
: entre les riches et les pauvres, entre les privilégiés
et les gens du peuple mais aussi entre le Roi et ses sujets à la
fin de l'Ancien régime en France
A - Trois ordres et une fiscalité injuste (commentaire de l'image ci-dessus)
B - Une France encore majoritairement rurale où la question des
droits féodaux et le poids des impôts créent le
malaise - d'où des révoltes fréquentes, comme
celle des Va-nu-pieds
en 1639, (point de passage pages
252-253)
C - Paris et les grandes villes : de nouvelles élites
constestataires des anciennes hiérarchies mais souvent hostiles
aux projets de réforme de la monarchie, des lieux de
sociabilité nouveaux tels que les salons littéraires et
mondains (comme celui de Mme
Geoffrin, point de passage pages 268-269)
II - Mutation
et crispations d'une
société d'ordres devenue manifestement obsolète
A - Réaction seigneuriale et maintien des ambitions
artistocratiques ; une noblesse incapable de s'adapter aux
progrès mais très attachée à ses
prérogatives (page 264)
B - Un développement économique impuissant à
régler la question de la misère et une difficile
cohabitation des riches et
pauvres à Paris notamment (point de passage pages 256 et 257)
débouchant sur la décision malencontreuse, prise en 1656,
d'enfermer l'ensemble des marginaux.
C - Une mondialisation proto-capitalistique qui crée une
expansion économique dans les ports français et le
développement de l'économie de Traite (point de passage pages 260 et 261)
RAPPEL un prolongement de la
réflexion
sur la Traite des Noirs et une étude de l'esclavagisme et du
racisme étaient envisagés
en EMC en cas de retour en classe (réouverture annoncée
le 28 mai de tous les lycées, mais seulement pour accueillir une
petite partie des
effectifs scolaires, à
partir du 2 juin - la question sera donc traitée en
présentiel avec quelques élèves de Seconde 5)
10,0
Dix heures
de classe à distance (Thème 4)
FIN
DÉFINITIVE DES COURS D'HISTOIRE EN LIGNE LE 2 JUIN
REPRISE DES ENSEIGNEMENTS EN PRÉSENTIEL :
voir le cahier de textes dédié à cette
activité concernant la Seconde 5
48,0
Bilan de l'année scolaire
2019-2020 / quarante huit heurs dont télé-enseignement :
16
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